«NETANYAHU EST L’HOMME DE LA MORT»: LA COLèRE DES FAMILLES D'OTAGES à GAZA S'EXPRIMENT à NOUVEAU EN ISRAëL

Des dizaines de milliers de manifestants étaient présents à Tel-Aviv, Jérusalem ou dans plusieurs autres villes du pays pour réclamer un accord qui permettrait de libérer les otages. Et cela au moment où les américains s’apprêtent à publier une nouvelle proposition, à prendre ou à laisser, selon un diplomate américain.

Avec notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul

« Libérez-les maintenant », s'écrient les manifestants alors que sont énumérés les noms des otages toujours détenus à Gaza, ce samedi 7 septembre. Les familles des otages, elles, ont perdu patience et s’en prennent avec des mots très durs au Premier ministre israélien.

« On peut encore sauver les otages qui restent encore, mais Netanyahu est l’homme de la mort », clame Einav, la mère de Matan, enlevé le 7 octobre au kibboutz Nir Oz. « Il est un criminel contre son peuple. Tant que Netanyahu est au pouvoir, les otages reviendront dans des cercueils. »

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Il a été prouvé que la pression militaire sur le Hamas provoque en fin de compte la mort des otages, explique un des orateurs. Le corridor de Philadelphie, la frontière entre Gaza et l’Égypte primordiale pour Benyamin Netanyahu, peut attendre, lance-t-il. Les otages, non.

Pour Daniel, qui participe toutes les semaines aux manifestations, c’est un moyen de torpiller toute chance d’accord de trêve et de libération des otages. « Connaissant Netanyahu, on peut se poser légitimement la question si ce n’est pas encore une manière de gagner du temps ou si ce n’est pas encore un stratagème de Netanyahu. »

À l’issue des manifestations à Jérusalem et à Tel-Aviv des groupes de manifestants ont bloqué des artères routières et se sont heurté aux forces de police qui ont procédé à de nombreuses arrestations.

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