SANS PERMIS, IL LâCHE SON CHIEN SUR LES GENDARMES EN PLEINE COURSE-POURSUITE

Contrôle par les forces de l'ordre alors qu'il roulait ivre, cet individu a tenté d'attaquer les gendarmes avec son chien, à Nevers.

En état d'ivresse au volant, un homme a été interpellé à Nevers. Furieux de voir les gendarmes, il a lâché son chien sur eux lors de leur arrivée vers son véhicule. Les faits se sont déroulés le samedi 27 avril et il a été présenté au tribunal le mardi 30 avril.

Un gendarme agrippé par le chien

C'est lors d'un banal contrôle routier à Sermoise-sur-Loire que les gendarmes sont tombés sur cet individu pour le moins coriace. En arrivant vers eux, la voiture du chauffard ivre zigzaguait, ce qui ne laisse que peu de doute sur l'état du conducteur. Les militaires décident alors de l'interpeller mais l'automobiliste n'en a que faire. Il poursuit sa route jusqu'à la Jonction de Nevers où les forces de l'ordre parviennent finalement à l'arrêter.

Les gendarmes décident alors de stopper le conducteur, mais celui-ci continue sa route jusqu'au port de la Jonction à Nevers où il est finalement arrêté. Il insulte alors les militaires et se montre particulièrement agressif. Il lâche alors son chien, un jeune malinois, sur eux. Heureusement, le gendarme agrippé par l'animal n'a pas été blessé. Le chien a pu être maîtrisé par les forces de l'ordre, qui ont toutefois eu une belle frayeur.

14 mentions sur le casier judiciaire

Placé en cellule de dégrisement afin d'être interrogé par la suite, le chauffard n'a pas voulu coopérer. Il a été confronté à un juge des libertés et de la détention afin d'évaluer son cas. Malheureusement pour lui, les 14 mentions présentes sur son casier judiciaire ne l'ont pas vraiment aidé à se sortir de cette situation. Il a alors été placé en détention provisoire, dans l'attente de son procès, qui a eu lieu le mardi 30 avril dernier. Il risque évidemment de la prison ferme après son délit au volant et son attaque des policiers avec son chien.

Il faut savoir que ceux qui agressent des policiers ou des gendarmes encourent des peines de prison allant de 3 ans à la perpétuité, en théorie. Mais dans pratique, les juges sont toutefois plus cléments lorsqu'ils prononcent la peine. Reste à savoir le sort qui lui sera réservé après ce 15e délit.

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