Fixés sur leur sort, deux présumés coupables de l’assassinat de Mamy Herimandimby Rabetrano, chef de service retraité du ministère de l’Education nationale, croupissent en prison depuis mardi. Ils resteront à la maison de force de Tsiafahy en attendant le jour où ils répondront de leur acte odieux à la barre de la Cour criminelle. Une femme, leur présumée complice, a bénéficié d’une liberté provisoire au terme de son examen par le juge d’instruction. La famille du défunt a fait une opposition à la décision judiciaire pour transférer la suspecte à la maison centrale d’Antanimora. Au fait, le substitut a déjà mentionné son placement en détention préventive, mais cela n’a pas été le cas quand le dossier a été passé en instruction. D’autres personnes sont toujours recherchées dans le cadre de l’affaire. Une enquête de fond se tiendra le 19 juin. L’ancien haut fonctionnaire avait été tué dans sa résidence secondaire à Bemiandalana Ambatolampy Tsimahafotsy, en avril. Son ex-gardien serait la tête pensante de l’acte et l’a réalisé avec deux coauteurs.
ASSASSINAT – DEUX SUSPECTS SéJOURNENT EN PRISON