EXAMEN D’ETAT 2024 : DES FINALISTES ONT PARTICIPé AUX éPREUVES HORS-SESSION à KINSHASA

Kinshasa, 06 mai 2024 (ACP).- Des finalistes ont participé lundi aux épreuves hors-session de l’Examen d’Etat édition 2024 sur toute l’étendue de la ville de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, a-t-on constaté au cours d’une ronde.

« Je suis ici depuis 6 heures du matin, nous avons accueilli un grand nombre d’élèves venus participer aux épreuves de l’Examen d’Etat, précisément la dissertation. J’ai conduit la prière, après nous leur avons donné quelques directives à suivre », a fait savoir le préfet du collège Saint Théophile de Lemba, Étienne Kitoko.

Et d’ajouter : «pour cette année nous avons enregistré 100 finalistes dans différentes options. Notre souci est qu’ils puissent faire la fierté du collège même si leur école est un centre, qu’ils se mettent à travailler conformément aux notions des cours apprises pour réussir à ces épreuves ».

«Je suis venu faire mon examen en me référant à toutes les notions des cours qu’on nous a enseignées à l’école pendant neuf mois, je suis sûre et certaine que tout va bien se passer », a fait savoir Christelle Efala, finaliste en pédagogie.

Organisation logistique des écoles de Kinshasa pour l’épreuve hors-session

Selon le programme préétabli, les macarons et autres directives devraient être donnés pendant le week-end donc le samedi et le dimanche. Mais des finalistes se sont retrouvés sans macarons à quelques heures de l’épreuve.

Plusieurs écoles de Mont-Ngafula, au quartier Mitendi, ont procédé à la remise des macarons le lundi matin avant que les élèves ne partent dans leurs centres respectifs.

Cette opération tardive a créé un engouement dans plusieurs écoles et cela a occasionné le retard aux élèves pour se rendent dans leurs centres d’examens. Même constat a l’Institut Mokengeli, qui est l’un des centres de passation de l’Examen d’Etat.

Pas des macarons pour les finalistes de l’ITP-Ngaliema jusqu’à ce matin, finalement l’école a résolu l’équation en identifiant leurs finalistes par les cartes d’élève. Les élèves de cet établissement ont présenté leurs examens à l’Ecole technique du camp colonel Tshatshi.

«La délivrance de macarons relève de la responsabilité de l’Inspection générale de l’enseignement. L’école est en ordre, le retard vient d’ailleurs et nous nous sommes décidés de solliciter auprès de l’autorité l’accès au centre de nos finalistes par la carte d’élève comme carte d’identité », a indiqué le préfet de cette établissement.

Hormis le problème de remise tardive de macarons, celui lié aux payements des différents frais a érigé une certaine barrière à certains finalistes.

«Mon enfant n’a pas participé à l’épreuve de la dissertation d’aujourd’hui à cause du manque des moyens financiers, on n’a pas soldé les frais scolaires, non plus les frais de participation. Que le gouvernement s’organise prochainement pour payer les parents à temps, afin de nous permettre à régulariser les problèmes liés aux frais scolaires. Nos jeunes enfants sont l’avenir du pays. Ils méritent une bonne prise en charge et un bon encadrement », s’est indignée Charlène Mukendi, parent d’élève du Lycée Mpiko de la commune de Lemba.

Apres la pluie, le beau temps : satisfaction des finalistes après la première épreuve

Les élèves finalistes du Collège la fraternité et du Lycée de Kimwenza dans la commune de Mont-Ngafula (ouest de Kinshasa), en République démocratique du Congo, ont en majorité exprimé leur satisfaction au premier jour des épreuves hors-session de l’Examen d’Etat 2024.

«J’avais vraiment peur en venant, mais lorsque je me suis installée dans la salle des examens, je me suis souvenue des instructions et l’encadrement reçus auprès du préfet depuis le début de l’année, cela m’a aidé à avoir la maîtrise de bien affronter ce 1er jour », a déclaré Anne Nzuzi, finaliste des humanités, avant que sa condisciple Marie Kabongo du Lycée de Kimwenza puisse affirmer «c’était à 8h30’ que nous avions débuté l’épreuve de dissertation (…) à 11 heures j’avais fini et l’examen s’est bien déroulé, ce n’était pas très compliqué parce que nous avons traité plusieurs sujets à l’école».

Même constat fait au centre saint Cyprien, où les finalistes se sont réjouis de ce premier jour des épreuves.

«J’étais prête à relever ce défi et tout s’est bien passé grâce à Dieu. Je souhaite que les autres jours soient comme aujourd’hui», a déclaré l’élève Kabongo du collège Saint Cyprien.

Selon M. Joseph, professeur au Collège Saint Cyprien, «c’est dans la discipline que les élèves ont accédé au centre, nous espérons que le reste de jours soit pareil. À nos élèves, je demande la discipline et l’application pendant ces épreuves».

«L’examen a commencé pratiquement à 9h00’ parce que nous étions en train d’attendre les retardataires. Quand j’ai reçu mon examen, j’ai travaillé et tout s’est bien passé, malgré la petite peur qui m’avait envahi au début, vu que c’était la première fois pour moi de présenter ce genre d’examen. J’ai donné le meilleur de moi-même et nous attendons la suite dans les prochains jours », a dit Gradi Musua du Complexe Scolaire Bakonya.

Le même constat a été fait au centre lycée de Kimwenza, dans la commune de Mont-Ngafula, où les élèves finalistes sortent de la salle d’examens rassurés et disent être prêts pour la suite des épreuves.

«L’examen a été moins stressant et difficile comme je l’avais imaginé, j’avais opté pour le premier sujet parlant du travail et de l’amour. J’étais bien préparé à cela et me voilà sortir de la salle d’épreuve avec sourire, prête pour la suite. Nous rentrons dans notre école pour avoir l’horaire et d’autres instructions pour le reste des examens », a fait savoir Steve Mbaya, élève du Groupe scolaire Génies modernes,

Des salles de classes réquisitionnées pour les finalistes

«En tout cas les écoles retenues comme centre des examens d’Etat ne pouvaient pas accueillir les élèves de classes inférieures à la date du lundi 6 mai parce qu’il y a beaucoup de finalistes venus des autres écoles pour affronter les épreuves de dissertation qui exigent des dispositions particulières au même titre que la session ordinaire», a déclaré Chimiden Mbabu, inspecteur à l’enseignement primaire, secondaire et technique.

Il a également ajouté que plusieurs des salles classes réquisitionnées ont également servi de dortoirs pour les élèves venus des écoles lointaines et arrivés aux centres des examens d’Etat à la veille des épreuves de dissertation. « Ç’a toujours été comme ça », a-t-il fait savoir.

«C’est un congé de circonstance qui nous a été accordé. Nous avons deux jours de pose en attendant le mercredi, jour de reprise», a renchéri Beni Luvumbu, élève de troisième année des humanités littéraires au complexe Saint Jean-Baptiste de Bumbu, venu par curiosité observer l’ambiance autour de son école.

Malgré les inquiétudes que l’on a pu lire sur les visages de certains finalistes au sortir de cet examen préliminaire, une ambiance de gaieté a tout de même caractérisé la fin des épreuves de dissertation dans les centres de Bumbu, Selembao et Ngiri-Ngiri.

Des élèves finalistes se sont livrés aux séances photos et selfies en pleine rue et devant les bâtiments scolaires.

ACP/

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