KINSHASA : L’IMPORTANCE DES ACTES ADMINISTRATIFS COMMUNAUX RAPPELéE AUX OFFICIERS DE L’ETAT-CIVIL

Kinshasa, 02 mai 2024 (ACP).- L’importance des actes administratifs communaux délivrés par le service de l’Etat-civil a été rappelée aux officiers de ce service et aux acteurs de la société civile au cours d’un atelier de formation organisé du jeudi au vendredi, à Gombe, au nord de Kinshasa, en République démocratique du Congo.

« Cet étalier de formation organisé à l’intention des officiers de l’Etat-civil de toutes les communes de la ville de Kinshasa et des acteurs de la société civile est une occasion de rappeler à ces experts que les actes délivrés par leur service sont d’une si grande importance et ont un caractère authentique et difficilement contestable. Un acte de l’État-civil constitue la preuve légale suprême de l’État des personnes: acte de naissance, mariage, filiation et nationalité, à titre d’exemple », a déclaré Serge Kashama Ngoie, expert de l’état-civil.

« Un officier de l’Etat-civil est censé connaître qui il est, sa fonction et son rôle. Il doit respecter les lois et code de famille. En tant que service public de l’État, ce dernier suit l’évolution des faits et actes en conséquence juridique sur la vie privée d’une personne qui le contracte », a-t-il dit. Selon lui, les questions en rapport avec le rôle d’un officier de bureau de l’Etat-civil en RDC étaient aussi abordées ainsi que des explications autour du contenu des différents actes des services administratifs d’une commune. « Pour des individus, l’État civil des personnes leur confère des prérogatives dans la vie privée et dans la vie publique. En droit civil, c’est un droit de contracter un mariage, aptitude à travailler, droit de succéder, droit à une pension alimentaire, l’enregistrement de naissance qui donne une identité officielle et l’accès à la jouissance des autres droits. Pour l’administration, le service de l’Etat civil est un outil de gestion et de planification dont les données recueillies permettent de suivre l’évolution de la population afin de programmer les investissements à caractère social », a-t-il ajouté.

Par ailleurs, l’expert Serge Kashama Ngoie a déploré la manière dont le service de l’État civil fonctionne actuellement en RDC. Dans le secteur civil, a-t-il confié, une mauvaise tenue des outils de travail est constatée. « Une mauvaise numérotation des actes, une mauvaise conservation des archives, le non- respect de délai dans la délivrance des actes, une mauvaise utilisation de la marge, le manque d’outils techniques comme organigramme de service, cartographie, panneau de signalisation de service (…) », a-t-il énuméré. Organisé par la division urbaine de l’intérieur et sécurité de la ville de Kinshasa, l’objectif de cet atelier est de renforcer les capacités de ces personnalités, en les dotant des notions sur le fonctionnement d’un service de l’État-civil.

Cet atelier de formation organisé du jeudi 02 au vendredi 3 mai courant, au chapiteau du collège Boboto à Gombe, au nord de Kinshasa, en République démocratique du Congo à l’intention des officiers de l’Etat-civil de toutes les communes de la ville de Kinshasa et des acteurs de la société civile. ACP/

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