RéVOLUTION à L'UNIVERSITé

Le président de la République a noté la nécessité de légaliser automatiquement les diplômes universitaires étrangers pour les titulaires algériens.

Le chef de l'État a présidé, hier, une réunion du Conseil des ministres consacrée à l'examen d'un projet de loi relatif à l'industrie cinématographique et à des présentations liées à l'énergie électro-nucléaire en Algérie. Il a été également question du recensement général de la population et de l'habitat, de l'état des lieux du secteur de l'économie du savoir et de la modernisation et du recensement général de la population et de l'habitat. Mais le gros dossier de la réunion concernait le système de formation universitaire. À ce propos, le président de la République a souligné l'urgence de revoir les systèmes d'enseignement classique et LMD. Il a aussi ordonné une refonte globale des oeuvres universitaires. On retiendra, dans le même ordre d'idées, l'étude par le Conseil des ministres, pour la première fois, de la question d'ouvrir le secteur de l'enseignement supérieur à l'investissement privé. Cela revient à dire que l'Algérie comptera des universités privées. Le Conseil des ministres a convenu de la nécessité de développer une carte de référence pour les disciplines scientifiques. Le président de la République a noté par ailleurs, la nécessité de légaliser automatiquement les diplômes universitaires étrangers pour les titulaires algériens. Cela pour faciliter le retour des compétences. Le but de l'opération est certainement de pouvoir saisir l'opportunité de bénéficier de la formation de haut niveau acquise à l'étranger, ainsi que les expériences des étudiants et professeurs algériens ayant étudié et exercé à l'étranger. Le Président n'a pas manqué de «saluer le mouvement, que connaît le système d'enseignement supérieur». Il estime important de motiver «les étudiants à créer leurs propres start-up». Le chef de l'État a valorisé la connexion entre l'université et l'économie de la connaissance et encouragé la coordination à ce niveau. Concernant l'économie du savoir à proprement parler, un autre dossier au menu du Conseil des ministres, le président de la République a instruit le gouvernement à l'effet d'évaluer les entreprises émergentes et des microentreprises, histoire de mesurer «les progrès réalisés au niveau de ce secteur qui témoigne de l'attraction d'une jeunesse qualifiée et contribue à la création d'emplois et de richesse», lit-on dans le communiqué de la présidence de la République. Le chef de l'État «a renouvelé l'engagement de l'État à se tenir aux côtés de la jeunesse et à accompagner les institutions émergentes, dans le but de les développer et de leur offrir un environnement approprié qui contribue à la revitalisation de l'économie nationale», souligne la même source. Autre dossier stratégique, celui de l'énergie nucléaire en Algérie, le président Tebboune a recommandé d'«orienter les investissements dans l'énergie nucléaire vers un usage médical, en particulier la chimiothérapie pour les patients atteints de cancer et toutes les autres maladies nécessitant cette technologie», indique le communiqué de la Présidence qui rapporte également le propos du chef de l'État sur l'intensification de la recherche scientifique.

Sur le sujet, le Président appelle à un partenariat «avec les plus grandes institutions internationales spécialisées». L'objectif prioritaire de la démarche consiste à «augmenter la capacité de stockage de l'énergie solaire». Pour ce faire, le chef de l'État invite à un maximum de collaboration entre les ministères de l'Énergie et de l'Enseignement supérieur.

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